Dans le métro de Pékin, les voyageurs sont scrutés par un scanner infrarouge qui mesure leur température. Mis au point par Megvii, une start-up chinoise, « le système est capable de détecter avec précision une température corporelle à des distances supérieures à 3 mètres et au milieu d’un trafic de passagers important, et ce, même lorsque la personne porte un masque ou un chapeau », assure la compagnie. Le passager est ensuite identifié par reconnaissance faciale. « Cela permet au personnel d’effectuer les contrôles sans contact physique étroit, tout en réduisant la transmission potentielle du coronavirus et en optimisant le flux de passagers ». Son concurrent Baidu a développé un système similaire, capable de détecter la température de 200 personnes par minute, soit plus rapidement que les scanners utilisés dans les aéroports.
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